Lettre 11 - La nature humaine...
Lettre 11 - La nature humaine...
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Le dimanche 29 octobre 2006, 22:30, à Sin-le-Noble.
Chère Marie,
Je suis rentré bien fatigué de ma promenade avec ma mère au bois de Lewarde, aujourd'hui. Fatigué mais heureux. Quelle beauté... J'aime être entouré de centaines d'arbres mesurant plus d'une dizaine de mètres... C'est impressionnant de lever la tête et de regarder, on se sent tout petit, crois-moi ! Au début, j'étais déçu, il est vrai, je ne trouvais pas de champignons... Mais le hasard fait bien les choses: pour je ne sais pour quelle raison, j'ai regardé par terre et que vois-je ? Trois champignons ! Et ainsi, en regardant attentivement, ma mère et moi avons trouvé des dizaines d'autres champignons... Des dizaines et des dizaines ! Nous nous sommes bien amusés, durant quelques heures. Par moment, les couleurs des arbres, grâce au Soleil, étaient... féeriques ! Il n'y a pas d'autres adjectifs pour qualifier cela. Cela était accentué par le vert des arbres encore très présent pour la saison... J'ai été déçu également, j'avoue, par la couleur des arbres... Nous aurions pu nous croire en été, cette saison que je déteste tant... L'homme dérègle complètement notre planète ! En parlant de l'homme, ma mère et moi avons été dégoûtés par celui-ci en voyant des dizaines de champignons complètement terrassés... Et cela se voyait que c'était volontaire ! Les champignons n'étaient pas en plein passage ! Et si les coupables étaient des enfants, je me demande ce que leurs parents leur enseignent par rapport à la nature ! Ce sont sans doute les mêmes qui prennent les troncs d'arbres pour des poubelles... Car oui, j'ai vu cela également ! Pourquoi les gens prennent-ils notre environnement pour une immense décharge ? Saurais-tu me l'expliquer ? La nature est vivante ! Et quand l'homme lui fait du mal, elle souffre, comme n'importe quel être vivant !... Quelle tristesse... De si beaux paysages sabotés par ces hommes tous aussi laids les uns que les autres !... Et je parle bien de laideur morale...
Je vais quand même terminer cette lettre par autre chose que de la fatalité, puisque aux dernières nouvelles, je suis fataliste. Qu'on me laisse rire, la réalité, est-ce forcément de la fatalité ?
Je regrette que tu n'es pas pu venir avec nous, c'est vraiment dommage. Mais cela sera pour une prochaine fois...
Je t'embrasse et je t'aime.
Christopher.