Lettre 12 - Notre Lyon fut délicieux.

Lettre 12 - Notre Lyon fut délicieux. 

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Le lundi 30 octobre 2006, 22:33, à Sin-le-Noble. 

Chère Marie, 

Nous nous sommes régalés avec Lyon, aujourd'hui. Que de beauté ! J'aime la ville pour ce qu'elle est. Pour toutes ces rues que nous voyons ou pas. Pour tous ces bâtiments plus ou moins grands et jolis. Pour toutes ces personnes que nous croisons en quelques heures. Pour tout ! Le Rhône et la Saône que nous dominons durant ces quelques minutes sur les ponts de la ville. La montée vers Fourvière avec le funiculaire qui n'a pas perdu son charme du passé. La vue que nous offre le sommet des hauteurs de la ville est grandiose ! Je pourrais rester là des heures durant... Je vois vivre la ville, elle bouge, je sens qu'elle a une véritable âme... Mais malheureusement, nous pouvons nous rendre compte de la pollution déjà trop avancée, comme dans chaque grande ville de ce monde...  C'est bien la seule ombre au tableau... Mais je ne m'attendais pas à un miracle, tu t'en doutes bien ! Bref. Ce que j'aime le plus dans cette ville, c'est le style des maisons. J'aime les couleurs, les toits marrons orangés et rougeâtres, les reflets dans l'eau... Un bonheur ! Pour ce qui est des monuments religieux français, depuis toujours, j'hésite entre Notre-Dame de Paris et la cathédrale de Lyon, Fourvière. Je ne suis pas croyant, tu le sais bien, et la seule chose que j'aime dans la religion, ce sont les bâtiments qu'elle nous offre. Quand j'entre dans Fourvière, j'entre dans un univers fantastique... Fourvière est immense ! Les pilonnes qui la hissent vers le ciel, les tableaux, les fresques à n'en plus finir sur le toit... C'est sensationnel, et j'en viens à me demander comment, mais comment cela puisse exister et être de ce monde, comment l'homme a-t-il pu construire une chose pareille... Quand je sors de Fourvière, la réalité me revient. Quand je sors de Fourvière, je sors d'une sorte de rêve. Le soir commence à tomber alors que nous revenons vers le vieux-Lyon. J'aime le terme de "vieille ville". J'aime être transporté dans le temps... Tu ne peux pas savoir combien j'aimerais voyager à travers le temps !! Les pavés et les maisons ont résisté au temps et je m'en réjouis. Malheureusement, le temps, toujours le temps ! presse est nous partons vers la Part Dieu. Je ne te le cache pas, j'adore ce lieu. Je n'expliquerai jamais pourquoi j'aime me balader dans des galeries marchandes remplies de centaines de magasins... Et ce n'est sûrement pas parce que j’aime acheter pour dire d'acheter ! Plusieurs étages s'offrent à nous mais nous ne disposons que d'une heure... Direction la Fnac, tant pis pour le reste. Nous avons trouvé tous les deux notre bonheur, tant mieux. Toi un album d'Angra, et moi deux albums de Faith No More ainsi qu'un livre de photographie consacré aux villages de la France profonde. Et voilà que l'heure du départ, ainsi que celle où je te quitte pour cette lettre. J'espère t'avoir fait découvrir un lieu nouveau qui t'a plu. Pour ma part, notre Lyon fut merveilleux... 

Je t'embrasse et je t'aime. 

Christopher.

Comments

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J'ai beaucoup aimé Lyon, oui. Et puis, c'était comme une part de toi que je découvrais, puisque tu aimes cette ville.
J'avais l'impression d'être à l'étranger, que personne ne pouvait comprendre mes paroles, c'était faux bien sur, d'où m'est venue cette impression? Je ne sais pas, le dépaysagement peut-être?... Mais où que l'on aille, les expressions, les sourires sont toujours les mêmes: véritable, aimable, polis, rêveur ou cacheurs.
Je me sentais bien là-bas... Fourvière m'a certes rappelé quelqu'un, mais qu'elle importance? Au contraire, j'avais l'impression d'être proche... Surplombé la ville de notre regard, pouvoir prendre chaques petites maisons dans notre main... comme c'est marrant! Et ce ciel gris de polution qui nous couvre...
Le monde est si pressé, et nous si calmes... non pas perdu, mais émerveillés...

C'était une très belle journée...

Peut-être qu'un jour tu découvrira une de mes "villes"...