Lettre 1 - Sous le rire, la vérité.
Lettre 1 - Sous le rire, la vérité.
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Le jeudi 19 octobre 2006, 21:36, à Sin-le-Noble.
Chère Marie,
Puisque tu as consacré un mois d'écriture pour ma personne, il me semble normal d'en faire autant pour toi. Ainsi, chaque jour, comme tu l'as fait, j'écrirai sur un sujet différent qui nous touche plus ou moins directement, mais qui nous touche de toutes façons. Tu as commencé le 19 septembre et tu as terminé le 19 octobre. Je commence le jour où tu as terminé et je ternirai un mois après cette date identique à nos écrits. Ce que j'ai lu de ta première lettre m'a fortement plu et j'espère que le sentiment sera réciproque en ce qui concerne la mienne, puis les autres. Je n'en fais aucun doute pour ce qui est de toi. Je te précise qu'il sera sûrement rare que je réponde à ce que tu as écris, ou bien cela ne sera pas sur la même lettre. Il convient avant tout que je sois libre, comme toi, de parler ce qui m'inspire au jour le jour ! Après cette brève "introduction", je te souhaite une agréable lecture...
Dix-huit mois que nous sommes ensemble. J'en ai marre. Dix-huit mois et tu souris tout le temps. Pour le moindre petit détail, tu souris. Tu souris tout le temps alors que ce monde est cruel. Et j'en ai marre que ce monde cruel t'empêche de sourire par moment... Ton sourire est magique, je ne peux m'en lasser ! Il efface toute peine, toute tristesse, toute fatalité. L'espace de quelques secondes, une lumière s'allume. Malheureusement, elle s'éteint bien trop souvent trop vite. Je me retrouve dans le noir, sans repère. Dis-moi où pourrais-je aller sans tomber ! Je suis livré à toi, je suis ivre de toi. Je m'abandonne à toi, je me donne à toi. Prends soin de moi, soigne-moi. Regarde-moi et souris-moi ! Malgré que sous le sourire, sous ton sourire, il y a la vérité, ta vérité... Le monde cruel revient... Mais cette fois, empêche-le de gagner, et n'arrête pas de sourire ! Illumination, montre-moi les couleurs ! Sors-moi de cette obscurité infâme et aime-moi, aime-moi, aime-moi... Aime-moi comme ces dix-huit mois de sourires... Je sais qu'ils sont authentiques. Je sais que tu ne fais pas semblant avec moi, par rapport aux autres avec qui tu caches la vérité, peut-être pas avec les Autres. Mais l'important, c'est Nous. Car la vérité nous est primordiale. Elle est vitale. Quand elle est monstrueuse, elle enlève les sourires... Mais au moins, nous n'avons pas de mensonges. Ce qui pourrait entraîner encore plus de perte de sourires... Mais le sourire, pour nous, est primordial. Il est vital. Quand il s'installe dans une de nos conversations, elle devient tout de suite plus agréable... Il enlève les larmes. Et au moins, nous aurons vécu un moment de sincérité. Car elle est primordiale pour nous. Elle est vitale. Elle ne nous quitte jamais. Jamais je ne te quitterai... Comment pourrais-je quitter ce sourire ? Comment pourrais-je le laisser à quelqu'un d'autre ? Comment pourrais-je lui faire affront ? Comment pourrais-je le décevoir ? Comment pourrais-je l'abandonner dans ce monde cruel ? Il le reprendrait, il torturerait jusqu'à la mort ! Il ne l'aura jamais... Je t'aurai pour toujours ! Et cela dure depuis dix-huit mois... Et pour encore une paire d'an et demi, crois-moi... Je suis amoureux avant tout d'un sourire... Il a sa fierté et il est dur d'accès. Mais j'ai su en percer les mystères et je le redécouvre chaque jour comme si je venais de le connaître... Il me paraît si familier, si lointain dans le temps... Pourquoi ? Tu es une enfant, une adolescente, une femme... Tu jongles sur les trois avec ce sourire... Tu te métamorphoses et tu as tous les droits. Tu as l'obligation, l'ordre, le devoir d'avoir tous les droits ! Tu jouis d'une liberté sans précédent et tu dois en être fière... Continue de sourire, tu me fais plaisir...
Je t'embrasse et je t'aime.
Christopher.
PS: bon anniversaire à nous, petite princesse...