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Un Other Sehen
22 octobre 2006

Lettre 4 - Une journée de plus...

Lettre 4 - Une journée de plus... Amour et peines.

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Le dimanche 22 octobre 2006, 22:58, à Sin-le-Noble.

Chère Marie,

J'aime ces journées où j'attends ton arrivée... Mon coeur bât comme si cela était la première que nous nous voyions... Comment t'expliquer cela ? J'ai gardé cette excitation du début... Tout est resté intact: l'attente fait monter l'envie, le désir... Ma respiration s'accélère ainsi que mon rythme cardiaque... Quand tu arrives enfin et que je te vois, je te redécouvre ! Je parcoure tes formes avec mes yeux puis avec mes mains. Je sens cette chaleur: toi aussi tu as gardé la puissance du début. Le temps passe mais les sentiments restent ! Nous n'avons pas perdu de vue l'amour... Il ne nous échappe pas ! Nous l'enfermons, nous le protègeons... Il uniquement pour nous ! Il est, pour nous, ce qu'il y a de plus important dans nos vies... Et chaque journée passée est une dose d'amour supplémentaire... Cet amour grossit, grossit, grossit !... Mais il n'explosera pas, il n'explosera jamais. Pourquoi, d'ailleurs, exploserait alors que nous en avons le contrôle ? Celui-ci pourrait s'échapper... Mais je t'ai dit qu'il ne nous échapperait pas ! L'amour est le contrôle !... Nous sommes dépendants de cette source de bonheur... Il nous faut notre dose sinon nous en devenons malades... Et c'est à ce moment que nous perdons le contrôle de nous-même... Si nous ne faisons pas vivre l'amour, il ne viendra pas nous faire vivre... L'amour est la vie... La vie est-elle de l'amour ?

Je déteste ces journées où j'essaye de ne pas penser que tu dois repartir... Mon coeur se sert comme si nous allions nous quitter "pour toujours"... Comment t'expliquer cela ? J'ai gardé cette peur du début... Tout est resté intact: mes pensées me font plonger dans de mauvais sentiments... Ma respiration s'accélère ainsi que mon rythme cardiaque... Quand tu pars déjà et que je vois ton ombre se dessiner à la place de ton corps, je m'enferme... Je sens ce froid en moi... Tu n'es plus là, mais là-bas... Et moi je suis ici... seul. Qui me protège ? Tu es ce qu'il y a de plus important dans ma pauvre vie riche... Et quand je n'ai pas ma dose d'amour, j'implose... Je suis dépendant de toi, ma source d'inspiration... J'en deviens malade quand tu n'es pas là... Et je perds vraiment le contrôle, tu sais... Je te fais vivre, tu me fais vivre... La peine est la vie... La vie est-elle de la peine ?

Suis-je trop sensible pour penser tout cela ? Suis-je aveuglé devant tant de beauté ? Suis-je naïf, dis-moi ? De toutes façons, c'est trop tard... Je n'ai que toi pour m'accrocher à la vie... Pourvu que la vie s'accroche à moi, pourvu que tu t'accroches à moi...

Je t'embrasse et je t'aime.

Christopher.

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Commentaires
S
Il y a des au revoir qui marquent plus que d'autre... des au revoirs qu'on aimerait éviter, mais pas tant que ça, puisqu'ils sont tellement chargés en sentiments... Te quitter pour cinq semaines et retenir mes larmes... Te quitter lorsque tu ne vas pas bien alors que j'aimerai continuer à veiller sur toi... Te voir poser un baiser sur la main et me l'envoyer en souriant tristement...<br /> <br /> Il y a des débuts qui marquent plus que d'autres... 'Bonjour mademoiselle', la première fois... Te voir me sauter dessus avec la séparation des vacances... Sentir cette exitation, presque du stresse monter alors que tu vas arriver... <br /> <br /> Et puis, non, tu n'es ni trop sensible, ni trop naïf, ni trop aveuglé, juste conscient et amoureux, je crois...<br /> Et pour ce qui de mon attachement à toi, ne t'en fais pas...<br /> <br /> Je t'aime.
E
Cette lettre m'a foutu les larmes aux yeux... Elle me ressemble. Elle ressemble à mon histoire. Sauf que c'est moi qui part. Que je pars en me retournant, et qu'il me sourrit. Il me sourrit, et je sais que c'est ma dernière dose de bonheur pour une semaine. Une semaine sans lui. Je connais bien tous les sentiments dont tu parles, je connais bien tout ça. Trop bien, justement. J'ai peur... Aurais-je un jour droit à plus de deux heures de bonheur par semaine ? Et toi, et Marie ? Aurez-vous, aussi, le droit d'être heureux pour toujours, jusqu'à la fin des temps ? Je vous le souhaite. Je nous le souhaite.
Un Other Sehen
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