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Un Other Sehen
25 octobre 2006

Lettre 7 - De la tristesse au bonheur, du bonheur à la tristesse.

Lettre 7 - De la tristesse au bonheur, du bonheur à la tristesse.

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Le mercredi 25 octobre 2006, 22:36, à Sin-le-Noble.

Chère Marie,

Comme je t'ai trouvé triste aujourd'hui, en ce début d'après-midi... La démarche lasse, les gestes lents, le regard dans le vide, le cœur noué, un baiser froid qui ne demandait qu'à se réchauffer mais qui n'en avait pas la force. Je l'ai vu dès que tu es arrivée. Je te connais par coeur, sur le bout des doigts et même bien au-delà... Je ne voulais pas passer un après-midi où nous serions là à nous morfondre. J'ai décidé de passer un bon moment avec toi. Je ne voulais peut-être pas te faire "oublier", mais juste appuyer sur la touche "pause". L'as-tu trouvée bonne, cette pause ? Je l'espère. Tu m'as remercié, c'est tout comme. Cela est bizarre que j'ai agis ainsi. Quand il y a un problème qui me concerne, je veux absolument en parler, sinon mon état s'empire... Alors que quand cela te concerne, je ne dis, j'agis pour rétablir les choses, ou bien, comme aujourd'hui, je ne dis rien et j'agis pour que cela soit agréable. Je ne pouvais rien faire d'autre, à part t'apporter tout mon amour et mon soutien. Ai-je réussi ? Je l'espère. Tu m'as remercié, c'est tout comme.

Le matin avait bien commencé. L'optique des vacances puis une matinée de cours remplie par deux heures de sport et deux heures de français. Deux heures à se défouler, deux heures à réfléchir. Ce qui me plaît pas mal ! Je fais impasse sur le sport, il n'avait pas grand intérêt, si ce n'est que je me suis bien amusé à courir pour dépasser tout le monde, bref. Le français, ce n'est pas vraiment un cours. Certains diraient cela parce qu'on a regardé mes photos de Paris durant plus d'une heure, ce qui a bien entendu plombé le cours prévu (je n'en suis pas peu fier !) ; moi je dirais cela car c'est un cours où nous pouvons dire ce que nous pensons. C'est la moindre des choses, mais c'est ce qui manque aux autres cours, malheureusement. C'est vrai qu'ils ne s'y prêtent pas toujours... Toujours est il que le français est un cours ouvert, c'est son but premier. Et cela dépend du professeur, c'est certain. Cette année, tout comme la professeur (oui, je dis "la" et je m'en fiche, j'en ai marre de cette domination du masculin dans la langue française), ressemble beaucoup à celle de ma seconde: une professeur sympathique et dynamique. Que c'est bon d'être avec quelqu'un qui vous comprend ! Cette année de français a très bien commencé, cela sera encore mieux avec le temps, il n'y a pas l'ombre d'un doute.

Après ton départ, je me suis senti "bien". J'étais bien parce que je sentais que j'avais réussi à faire quelque chose de bien, quelque chose pour toi: tu m'as remercié... Rien que cela m'a permis d'être bien. As-tu vu ton pouvoir ? Et ce n'est qu'une preuve parmi tant d'autres...

Je t'embrasse et je t'aime.

Christopher.

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Commentaires
S
Merci, merci encore... <br /> Je me souviens de cette après-midi, où tu m'as permis de penser à autre chose...<br /> Même si ma motivation était lasse, en repartant je savais que si je voulais parler ou me laisser aller à pleurer, tu serais là, à écouter, à me consoler...<br /> Je me souviens de tes étreintes chaleureuses pour me ramener d'un autre monde sans espoir... Un mot m'a fait fondre en larmes, je penses que tu as compris pourquoi... J'avais accumulé tellement de tristesse les deux jours précédents, qu'elle est sorti à ma première pensée "banale"... Pas si banale que ça, il y avait un rapport entre ce mot et ma tristesse... Je n'ai pas réussi à me retenir, c'est monté trop vite, sans prévenir...<br /> Et puis ça a été mieux, le poids s'est un peu allégé.<br /> <br /> Quoiqu'il arrive maintenant, je l'ai accepté...<br /> <br /> Merci... ♥
M
Parfois, il vaut mieux ne rien dire et agir. Si tu as réussit à la faire sourire un peu, c'est le principal.
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